Sens au travail : l'histoire de Nadège, comédienne et formatrice
Nadège, 44 ans, comédienne et formatrice, raconte pourquoi elle est passée d'une vie de salariée en souffrance à une vie d'indépendante heureuse. Pour elle, ce qui fait sens à son travail, c’est d'être dans l’humain et les émotions, c’est d'aider les gens à se découvrir et à grandir.

Entretien réalisé le 30 septembre 2021
Quelle est ton identité civile ?
Je m'appelle Nadège Arrouet, j'ai 44 ans, je suis né à Nantes. J'ai vécu à 50 kilomètres d'ici jusqu'à 20 ans, et là je vis à Nantes depuis 2007.
Quel est ton travail aujourd’hui ?
Aujourd’hui, je suis comédienne et formatrice. Je suis comédienne dans le sens où je fais du théâtre d'entreprise. Je joue une conférence qui s'appelle « Relations au travail, Syndromes & Cie » avec Stéphane Sanchez de la société Manèges, à Château-Thébaud. Je la joue depuis deux ans et demi.
En parallèle, nous avons écrit une deuxième pièce l'année dernière avec Stéphane et Richard Taconné, une troisième personne, qui s'appelle « Vie en entreprise, et si c'était… Ça ? » que nous venons de rejouer suite au covid. On se déplace dans les entreprises et on lève des tabous, des problématiques en interne.
A côté, je co-anime une formation de prise de parole en public avec l'outil du théâtre, avec Stéphane Sanchez toujours.
En parallèle, je viens de créer ma compagnie avec Richard Taconné qui s'appelle La compagnie des Présents.
Et je donne des cours adultes et enfants notamment.
Est-ce que tu te sens indépendante dans ce travail ?
Oui et non. Il y a une grosse partie de moi qui se sent indépendante dans le sens où je peux créer mes propres projets, par exemple avec la compagnie créée avec Richard. Nous allons pouvoir créer nos propres spectacles. On va s'auto-gérer.
Et puis, il y a toute une partie qui fait que je ne me sens pas si indépendante que ça, parce que je peux être soumise aux demandes extérieures de la société pour laquelle je travaille. Par exemple, je travaille pour la société Manèges et je suis soumise aux contrats de la société. C'est ce qui me fait dire que je ne suis pas si indépendante que ça.
Par contre, je me sens indépendante dans le choix des projets que l'on peut me proposer. Si on me propose un projet qui ne me convient pas, que je ne sens pas, dont la thématique ne me parle pas, dont la pièce en tant que telle ne me fait pas vibrer, j'ai toujours la possibilité de dire Non. Même si, il ne faut pas se leurrer, dans ce métier, les propositions sont plutôt rares, c'est plutôt à nous de créer nos propres projets.
Qu'est-ce qui fait sens pour toi dans ce travail ?
Ce qui fait sens déjà, c'est que je travaille dans l'Humain. Au théâtre, on travaille tellement avec les émotions, avec la connaissance de l'Humain, avec tout ce que l'Humain peut traverser. Ce qui fait sens, c'est de me mettre dans la peau de quelqu'un d'autre, c'est de comprendre ce qu'il traverse. Donc de mieux comprendre l'espèce humaine quelque part, le conscient et l'inconscient, de traverser des paysages humains qui ne sont pas les miens à la base. Faire des personnages qui sont complètement à l'inverse de ce que je suis par exemple, et de me dire que c'est comme ça que cela se passe, de traverser ce que ressent cette personne, de décortiquer son ressenti et ce qu'il vit.
Dans le théâtre d'entreprise, je te parlais de lever des tabous : cela fait sens aussi. J'ai beaucoup travaillé en entreprise avant, j'ai vu des choses se passer, pas toujours cool mais aussi chouettes parfois. Il y a du positif et du négatif, il y a les deux. Mais il y a de sérieux problèmes dans certaines entreprises. Et de revenir en entreprise en tant que comédienne pour en parler, de lever ces tabous de l'extérieur, oui cela fait sens.
Je me dis que, sur une salle de 150 personnes, s'il n'y a déjà qu'une personne à qui ça parle, qui va sortir de la salle et qui va se sentir mieux, ou qui va avoir envie de parler à ses collègues pour lever ce tabou, alors mon taf fait sens, ce pourquoi je me lève le matin fait sens.
Dans la formation à la prise de parole en public, cela fait beaucoup sens pour moi parce que j'aime bien le développement personnel. J'ai pas mal travaillé sur moi, sur la psychologie. La formation touche à la confiance en soi, au regard de l'autre, à l'image. Je les fais beaucoup travailler sur le corps. Avant tout, la prise de parole en public, c'est préparer ce qu'on va dire, mais c'est aussi se préparer soi, à l'intérieur et à l'extérieur, dans le non verbal. On touche à des choses directes, profondes, c'est une traversée.
Cette formation de deux jours, dans un sens, c'est un stage de développement personnel. Ils en ressortent grandis, ils en ressortent différents. Ils ne sont pas différents mais eux, ils se découvrent. Ils vont au-delà de ce qu'ils pensaient être possible. Et cela fait toujours vase communicant : moi je leur donne des outils et eux me donnent aussi plein de choses. Et je rentre chez moi plus riche que lorsque je suis arrivée à la formation le matin.
Quelles valeurs importantes pour toi tu trouves dans ce travail ?
Le respect. Je dirais le respect parce que, quand on travaille sur les émotions, il faut de la bienveillance. Il faut vraiment que tout le monde soit bienveillant : le metteur en scène, l'auteur, le comédien, celui qui va gérer la régie des sons et lumières. Parce qu'il y a des émotions. On les traverse, on peut passer du rire aux larmes en cinq minutes. S'il n'y a pas de bienveillance, on ne pourra jamais se lâcher, on ne pourra jamais montrer ses émotions.
Une certaine écoute. Parce que, si on n'écoute pas la réplique du partenaire, on ne peut pas donner la sienne, et vice-versa. S'il ne nous écoute pas, on ne peut pas entrer en corrélation.
La bienveillance revient dans ma tête, beaucoup. Peu importe le niveau des gens. On bosse quotidiennement avec l'Humain, avec des émotions que parfois, on n'a pas l'habitude de traverser soi-même. S'il n'y a pas de bienveillance sur le plateau, si le metteur en scène n'est pas bienveillant, c'est impossible et puis c'est destructeur pour le comédien.
Quel était le travail que tu ne voulais plus faire ?
Je ne voulais plus bosser dans le tourisme, en contact direct avec le public. Je ne voulais plus depuis un moment, depuis 2013, depuis que j'ai quitté l'aéroport de Nantes. Parce que je saturais, parce que je n'avais plus la patience d'être au contact direct du grand public. Il y a une certaine violence verbale au contact de ce grand public, qu'on peut rencontrer dans toutes les structures grand public. Pôle Emploi, l'aéroport, la gare sont des lieux qui en font partie. Je ne pouvais plus le supporter, je ne pouvais plus le gérer.
Il y a eu tout un laps de temps où j'ai dû continuer à travailler avec le grand public, à mi-temps aux Machines de l'Île, parce qu'il a bien fallu manger. Donc j'ai continué à travailler avec le grand public, j'ai continué à tirer sur la corde. À mi-temps, c'était plus simple, mais sur la fin — j'ai arrêté en janvier 2020 — je n'en pouvais plus, je ne pouvais plus accueillir les autres. J'avais d'abord besoin de m'accueillir moi. J'étais ok pour accueillir les autres mais, comme en formation, dans un cadre beaucoup plus serein, beaucoup plus cadré, avec beaucoup moins de gens, plus en profondeur.
Qu'est-ce qui t'a décidé à changer de travail ?
J'ai changé de travail en 2013. Cela faisait quinze ans que je travaillais dans le domaine de l'aérien. Ce qui m'a décidé, c'est l'arrivée de Vinci à l'aéroport de Nantes. Avant que Vinci reprenne le flambeau à la Chambre de Commerce, je savais très bien que la concession s'arrêtait et je savais très bien que cela n'allait pas être pour moi. Parce que je savais que Vinci allait arriver avec ses gros sabots, que c'était un bulldozer qui arrivait, qu'on allait avoir une restructuration de service, que j'allais être un pion parmi d'autres, qu'on allait faire ce qu'on voulait de moi, que je n'aurais plus d'espace de liberté. Je suis quelqu'un qui a besoin d'un minimum d'espace de liberté. J'en avais avec la Chambre de Commerce. Cela peut être même 5%, mais il m'en faut.
C'est ce qui s'est passé. Vinci est arrivé, tout de suite on a senti que, en terme de qualité, on n'aurait plus les moyens de faire notre travail comme on le faisait avant. Donc que les conflits allaient augmenter et que notre quotidien allait devenir de plus en plus difficile à gérer.
J'étais à l'accueil de l'aéroport pendant de longues années. C'est là où j'ai passé le plus de temps. À l'accueil, il fallait que notre travail soit quantifiable. On nous demandait de remplir des cases dans des tableaux, pour chaque passager à qui on rendait service. Parfois cela ne rentrait pas dans les cases, ce n'était pas quantifiable. Cela devenait complètement absurde.
Sur la fin, je suis devenue coordinatrice d'équipe. J'ai tenu un mois je crois. Très vite, je me suis rendu compte qu'il fallait que j'aille à l'encontre de mes idées. J'étais contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes mais il fallait que je sois pour. Je suis quelqu'un de tellement entier que j'avais envie de tout casser, d'ouvrir ma gueule. J'allais devoir entrer en conflit constamment et je ne voulais pas de ça. Et puis la fiche de poste était vide de sens pour moi, il n'y avait plus grand chose d'Humain.
Le jour où j'ai quitté mon poste de coordinatrice, je suis arrivée à 6 heures le matin. J'ai commencé à lire le message de ma collègue de la veille. Mais je n'arrivais pas à travailler. Je lisais ce qu'il fallait que je fasse, mais je n'arrivais pas à ouvrir un document, à me mettre au travail. À un moment donné, un agent arrive dans mon bureau et me demande un truc banal. Je me suis vue lui répondre de se débrouiller, comme si j'étais dissociée de moi-même. Ce n'était pas du tout mon attitude normale.
Au moment de ma relève, j'avais l'impression d'être en zone orange, d'être bloquée pour travailler. Je suis sortie et j'ai appelé un médecin. Il m'a dit que j'étais à deux doigts du burn out et voulait m'arrêter quinze jours. Je n'avais jamais arrêté de travailler, alors je n'ai accepté d'être arrêtée que deux jours. Mais au bout des deux jours, je me suis demandé comment j'allais faire tout en ayant la culpabilité de laisser mes collègues. J'ai encore accepté d'arrêter quinze jours. Au bout des quinze jours, j'ai de nouveau accepté quinze jours d'arrêt. Je me suis rendue compte que j'étais très bien comme ça. Trois mois après, je signais ma démission.
De salariée dans un aéroport au métier de comédienne, quelles difficultés tu as rencontrées dans cette transition ?
La difficulté financière parce qu'avant, j'avais un salaire. Pas mirobolant mais stable, fiable, sur lequel je pouvais m'appuyer. Après ce n'était plus le cas. À l'époque je vivais seule et je n'avais pas d'enfant à charge. Mais il fallait que je me suffise à moi-même, sans épaule sur qui se reposer. Je devais trouver un taf alimentaire très rapidement. Ensuite, je me suis demandé ce que j'allais faire.
Grâce à un bilan de compétences, j'ai su que je voulais devenir comédienne et qu'il fallait que je me forme. Les formations au métier de comédienne ne sont pas reconnues par Pôle Emploi. Il a donc fallu que je me débrouille. Je devais verser 6500 euros sur trois ans pour la formation. Je n'avais pas cette épargne.
Après l'aéroport, j'ai repris un travail alimentaire aux Machines de l'Île, à la billetterie, d'abord à 60%, ensuite à 40%. En parallèle, j'ai monté une auto-entreprise où je vendais des vêtements en vente privée. Je l'ai toujours, je pourrais la reprendre si le temps me le permettait. Quand j'étais en école de théâtre, j'ai continué à travailler. J'ai aussi réussi à avoir les allocations de retour à l'emploi en complément de mon travail aux Machines de l'Île.
La deuxième difficulté, c'était la légitimité. Je voulais être comédienne depuis l'âge de 13 ans. Je n'avais jamais osé le faire, j'avais 39 ans. Est-ce que je suis légitime ? Est-ce que ce n'est pas un peu fou ? Est-ce que je vais réussir à en vivre ? Est-ce que j'ai la légitimité de le faire ? Est-ce que je vais être suffisamment bonne ? Mais ce métier m'animait, je ne pouvais pas faire autrement.
Ce sont les deux principales difficultés que j'ai rencontrées en changeant de travail.
Sur quelles forces tu t'es appuyée pour dépasser ces difficultés ?
Je suis quelqu'un qui rebondit assez facilement. J'avais déjà quitté Air France quand j'avais 25 ans. Cela avait été difficile. Et cela avait été un grand pas dans ma vie. Je pense que le fait de l'avoir fait jeune, cela m'a aidé à le refaire. C'était beaucoup plus facile de quitter une grosse boîte. Cela ne me faisait pas peur. Je savais que j'allais rebondir. J'avais rebondi une fois, je pouvais le faire une deuxième fois. Et encore aujourd'hui, je pourrais toujours rebondir.
Je sens que j'ai une force intérieure. Sur le plan professionnel, j'ai toujours eu une force qui me faisait dire que je m'en sortirai toujours, peu importe mon travail. S'il faut aller faire la plonge, eh bien j'irai. Je pense que c'est lié à mon père. Il a dû changer radicalement de métier à un moment délicat de sa vie. Il nous a toujours dit çà, à nous ses enfants : "quand il faut changer, il ne faut pas réfléchir, il faut y aller !". Je pense qu'il ma donné cette force.
L'envie viscérale de faire du théâtre. J'ai commencé par du théâtre amateur. Très vite, je me suis rendu compte qu'il me fallait beaucoup plus. Je voulais aller plus en profondeur, je voulais apprendre. Cela ne me suffisait pas. Je n'en étais pas étonnée.
Si tu regardes le chemin professionnel que tu as fait, de quoi tu te sens le plus fier aujourd'hui ?
Je me sens rarement fière, c'est compliqué pour moi.
De quoi tu as envie de te remercier ?
D'avoir osé franchir le pas. Il y a plein de gens que j'ai rencontrés sur mon chemin — certains le savent, d'autres non — qui m'ont aidé à franchir ce pas. À 40 ans, j'ai pu oser me dire et dire à ma famille : "je veux devenir comédienne". J'ai réussi à m'affranchir du regard des autres. Avoir osé.
Qu'est-ce que cela te fait d'avoir cet entretien ?
J'adore ! Cela permet de se poser, de faire un retour sur les quelques années qui viennent de s'écouler, sur cette transition. Ce n'est plus une transition aujourd'hui, je ne me sens plus en transition. C'est comme un bilan de compétences furtif, oral, dans le ressenti. J'aime les gens qui partagent leur parcours de vie personnelle et professionnelle. J'aime aussi partager le mien. Je me dis que cela peut résonner et que cela peut aider quelqu'un à franchir le pas, comme moi j'ai pu être aidée à franchir le pas. Tout est relié.
As-tu un message pour ceux et celles qui ne se sentent pas heureux dans leur travail ?
Oui j'en ai un. On est tous différents. J'ai rencontré beaucoup de personnes qui n'étaient pas heureuses dans leur travail mais qui me disaient préférer le garder pour des raisons financières. Cela dépend de notre façon de le vivre et de nos capacités. Moi, j'ai cette force et j'ai tendance à dire aux gens qui ne sont pas heureux dans leur métier : "tu ne peux pas savoir à quel point il y a plein d'autres choses qui existent".
Il faut oser pousser les petites portes, poser les questions, tirer les fils. Au quotidien, je croise des gens qui font des jobs que je ne connais pas et je leur demande. Cela peut naître comme ça. Ne pas voir que le côté financier même si je sais que ce n'est pas simple parce qu'il faut payer les factures. Mais ne pas s'arrêter à ça, se poser et écouter ce qu'il y a en soi. En parler aux proches, à sa famille, à ceux qui nous connaissent le mieux. Peut-être qu'ils vous aideront à vous aiguiller vers quelque chose que vous n'avez jamais soupçonné. Je pense que la vie, c'est ça.
Aujourd'hui, nous sommes une génération qui allons faire plusieurs jobs dans notre vie. Je vois les choses de cette façon. Il faut le prendre comme des opportunités. Je ne dis pas que c'est simple. C'est grandir et c'est vivre, cela fait partie de la vie. Il ne faut pas rester dans un travail qui ne nous rend plus heureux. Cela peut pourrir notre quotidien, cela peut pourrir notre santé, cela peut pourrir notre environnement familial. Il faut aller au-delà, s'ouvrir, ne pas avoir d'œillères.
As-tu envie d'ajouter quelque chose ?
Cela me fait plaisir de partager mon histoire de vie. S'il y a des personnes qui regardent cette vidéo et qui ont envie de me rencontrer, elles sont les bienvenues, j'aime échanger sur les parcours. Je l'ai déjà fait pas mal de fois d'ailleurs. Je ne sais pas si je peux aider. Mais rien qu'en parlant, en échangeant, en communiquant, on peut ouvrir des portes.
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Faites de vos choix les reflets de vos espoirs (et non de vos peurs)
Dans Le sens au travailAmélioré le 24 novembre 2021

Construisez-vous votre vie sur vos espoirs ou bien sur vos peurs ? Vos choix sont guidés par des stratégies inconscientes qui peuvent aussi bien privilégier le statu quo d'une situation insatisfaisante que le changement vers une situation qui vous correspond mieux. Que diriez-vous de découvrir laquelle de ces stratégies vous affectionnez le plus et comment en changer si besoin ?
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